Après des mois de stagnation dans les négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada, les événements récents laissent entrevoir un possible mouvement. Le 29 juin, le Canada a retiré sa taxe sur les services numériques des sociétés américaines, puis il a éliminé les tarifs de représailles le 1er septembre, des gestes visant à atténuer les tensions et à rouvrir la porte à des pourparlers plus larges. Ces décisions ont été justifiées en évoquant le fait que le taux tarifaire effectif qui touche les exportateurs canadiens demeure modeste, à environ 6 %, soit le taux le plus bas parmi les principaux partenaires commerciaux américains. Et surtout, plus de 85 % des échanges commerciaux bilatéraux demeurent libres de droits de douane en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique.

La forte baisse des exportations canadiennes, qui a contribué à la contraction annualisée de 1,6 % du PIB au deuxième trimestre, reflète probablement un repli temporaire après les activités du premier trimestre menées en prévision de l’imposition des droits de douane. Ce repli devrait s’inverser au cours des prochains mois. Par ailleurs, le premier ministre Mark Carney a annoncé une série de projets d’intérêt national d’envergure dans le cadre de la mise sur pied du nouveau Bureau des grands projets, qui vise à accélérer la croissance économique, à renforcer la sécurité énergétique et à moderniser les infrastructures. Nous nous attendons à ce que ces initiatives aient une incidence plus importante sur le PIB en 2026 et au-delà. Pour 2025, nous maintenons nos prévisions de croissance du PIB à 1,25 %, mais les perspectives à court terme demeurent très sensibles à la trajectoire des négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

Le taux de chômage au Canada a grimpé à 7,1 % en août, son plus haut niveau en neuf ans, hormis pendant la pandémie, après la perte de 65 500 emplois. Nous nous attendons à un refroidissement graduel du marché de l’emploi au deuxième semestre de 2025, et à ce que le taux de chômage s’élève probablement à 7,3 % d’ici la fin de l’année avec le ralentissement de la croissance économique.

Les mesures de base privilégiées par la Banque du Canada, soit l’IPC médian et l’IPC tronqué, sont demeurées pratiquement inchangées en août, à 3,05 % en moyenne (contre 3,1 % en juillet). Toutefois, la moyenne mobile sur trois mois de l’indice de base désaisonnalisé a chuté de 100 pb pour s’établir à 2,4 %, ce qui témoigne de la désinflation sous-jacente. Nous nous attendons à ce que l’inflation de base termine l’année à 2,5 %.

Le taux directeur a été abaissé à 2,5 % après trois pauses consécutives. Cette décision a été prise à la lumière de plusieurs événements désinflationnistes, dont l’élimination des tarifs de représailles sur les biens américains visés par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et le ralentissement de l’inflation de base, le taux annualisé sur trois mois ayant diminué à 2,4 %. Nous prévoyons une autre réduction du taux directeur d’ici la fin de 2025.

Politique monétaire

 
La Banque du Canada a abaissé son taux directeur à 2,5 %, invoquant l’atténuation des pressions inflationnistes, l’essoufflement du marché de l’emploi et l’élimination des tarifs de représailles. Malgré cet assouplissement monétaire, l’économie canadienne demeure très fragmentée. Même si l’incidence de la politique commerciale des États-Unis a été moins importante que prévu dans l’ensemble, certains secteurs, comme l’automobile, l’acier, l’aluminium et le bois d’œuvre résineux, ont reculé de façon marquée en raison de la hausse des coûts de production, des goulots d’étranglement logistiques et de la diminution de la compétitivité à l’exportation.

Cette fragmentation est également notable d’une région à l’autre. À titre d’exemple, Windsor, en Ontario, est exposée aux échanges commerciaux et affiche un taux de chômage de 11,1 %, en net contraste avec Kelowna, en Colombie-Britannique, où il n’est que de 4,1 %. La disparité s’étend également aux ménages : l’écart de revenu entre les 40 % plus riches et les 40 % plus pauvres a atteint un sommet de 49,0 %1. Les ménages à revenu élevé ont profité d’importantes hausses de salaire (+4,7 %) et de revenus de placement substantiels (+7,4 %), tandis que les groupes à faible revenu ont vu les salaires diminuer (-0,7 %) et les revenus de placement chuter fortement (-35,3 %), malgré l’augmentation des transferts gouvernementaux.

La politique monétaire est un instrument brutal, car elle influe sur la demande dans l’ensemble de l’économie plutôt que de cibler des secteurs précis. Compte tenu de la fragmentation décrite ci-dessus, nous croyons que la politique monétaire est mal adaptée pour soutenir les travailleurs et les entreprises les plus touchés par les tensions commerciales. Cette responsabilité relève de la politique budgétaire. Avec le lancement du Bureau des grands projets et l’engagement envers des initiatives d’intérêt national de grande envergure, les dépenses budgétaires ont effectivement abaissé l’effet expansionniste d’une politique monétaire expansionniste. Nous estimons que ce plancher est de 2 %.

La politique monétaire peut également être touchée par les taux de change, car ceux-ci peuvent avoir une incidence sur l’inflation. La récente dépréciation du dollar canadien, qui a atteint son plus bas niveau en quatre mois le 27 septembre, par rapport au dollar américain soulève des questions importantes pour la Banque du Canada. Un huard plus faible augmente le coût des importations en provenance des États-Unis, ce qui pourrait alimenter l’inflation intérieure.

La figure 1 illustre la relation entre le taux de change $ CA/$ US (ligne pointillée violet) et l’écart entre le taux directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) et celui de la Banque du Canada (BdC) (ligne pointillée verte). Comme le taux directeur actuel de la Fed est supérieur à notre taux neutre estimé de 3,5 % et que le taux de la BdC est inférieur au point médian de sa fourchette neutre de 2,5 %, l’écart de taux d’intérêt continue de favoriser le dollar américain. Cette divergence, si elle persiste ou augmente, laisse supposer que le dollar canadien pourrait se déprécier encore, à moins que la BdC ne raffermisse son ton, que la Fed réduise son taux plus que prévu ou que des facteurs externes favorisent le Canada.

Figure 1 : Écarts entre les taux directeurs du Canada et des États-Unis par rapport au taux de change $ US/$ CA

Sources : Banque du Canada, Réserve fédérale de St. Louis, Bloomberg

Nous nous attendons à une autre réduction de 25 points de base à la réunion d’octobre ou de décembre, si les données économiques continuent de se fragiliser.

Inflation

L’IPC global a augmenté à 1,9 % en août, en partie en raison de l’effet moins marqué de l’élimination de la taxe sur le carbone, qui avait fait baisser l’inflation plus tôt cette année. Les mesures de l’inflation de base privilégiées par la Banque du Canada, soit l’IPC médian et l’IPC tronqué, sont demeurées pratiquement inchangées en août, à 3,05 % en moyenne (contre 3,1 % en juillet). Toutefois, la moyenne mobile sur trois mois de l’indice de base désaisonnalisé a chuté de 100 pb pour s’établir à 2,4 %, ce qui témoigne de la désinflation sous-jacente.

Comme le montre la figure 2, l’IPC hors AÉI (qui exclut l’incidence des aliments, de l’énergie et des changements de l’impôt indirect) s’est récemment maintenu entre l’inflation de base et l’inflation globale. Au cours des sept dernières années, l’IPC hors AÉI s’est révélé être l’indicateur avancé le plus fiable de l’inflation globale, car il donne un signal plus clair en éliminant les composantes sous-jacentes volatiles.

 

Figure 2 : L’IPC hors AÉI pourrait être un meilleur indicateur de l’inflation de base que les mesures privilégiées par la BdC

Source : Banque du Canada

L’inflation des prix de l’épicerie demeure élevée; toutefois, si on l’exclut des mesures de base privilégiées par la Banque du Canada, le taux d’inflation est plus modéré, à 2,4 %. Les loyers, qui ont augmenté de 4,5 % et représentent 7,4 % du panier de l’IPC, sont le deuxième facteur qui a le plus contribué à l’inflation, après les aliments achetés en magasin. Le récent ralentissement de l’augmentation des loyers est en partie attribuable à la croissance moins forte de la population, ce qui a allégé la concurrence pour la location d’appartements et de copropriétés.

L’inflation globale du prix des habitations a diminué de façon constante tout au long de l’année, passant de 4,4 % en janvier à 2,6 % en août, en partie en raison de la forte baisse des coûts d’intérêt hypothécaire au cours des 12 derniers mois.

Plusieurs facteurs devraient exercer des pressions à la baisse sur l’inflation. L’élimination des tarifs de représailles liés à l’ACEUM, l’affaiblissement de la demande globale qui se reflète dans la hausse du chômage, l’augmentation de la capacité excédentaire de l’économie, la baisse des coûts d’intérêt hypothécaire et l’arrêt de la croissance démographique devraient atténuer la montée des prix. Le fléchissement de la croissance économique aux États-Unis accentuera les pressions désinflationnistes.

Toutefois, les mesures de relance budgétaire prévues par le gouvernement du Canada, qui totalisent 115,1 milliards de dollars en nouvelles dépenses nettes sur cinq ans, pourraient contrer partiellement ces forces désinflationnistes. Les investissements ciblés dans l’habitation, la défense, les infrastructures et le soutien aux secteurs touchés par les droits de douane pourraient exercer des pressions à la hausse sur l’inflation à long terme, à moins d’être accompagnés de gains importants de productivité. 

De plus, la hausse des droits de douane aux États-Unis pourrait faire grimper les prix, ce qui pourrait alors inciter les sociétés canadiennes à ajuster leurs propres stratégies de prix étant donné l’intégration étroite entre les deux économies.

L’incertitude demeure élevée, mais elle s’est atténuée par rapport aux pics antérieurs, ce qui soutient le ralentissement continu de l’inflation. Dans l’ensemble, nous nous attendons à ce que l’inflation de base tende vers 2,5 % d’ici la fin de l’année, à mesure que ces dynamiques se concrétiseront.

Croissance du PIB

 

Le 29 juin, le Canada a retiré sa taxe sur les services numériques des sociétés américaines, puis il a éliminé les tarifs de représailles le 1er septembre. Ces mesures témoignent d’une reconnaissance stratégique que le taux tarifaire effectif qui frappe les exportateurs canadiens est de seulement 6 %, soit le taux le plus bas parmi les principaux partenaires commerciaux des États-Unis. 

Par ailleurs, le premier ministre Mark Carney a annoncé une série de projets d’intérêt national d’envergure dans le cadre de la mise sur pied du nouveau Bureau des grands projets, qui vise à accélérer la croissance économique, à renforcer la sécurité énergétique et à moderniser les infrastructures. Nous nous attendons à ce que ces initiatives aient une incidence plus importante sur le PIB en 2026 et au-delà. L’élimination de la taxe sur les services numériques, la réduction du taux marginal d’imposition du revenu des particuliers le plus bas, de 15 % à 14 %, les réductions échelonnées des budgets des programmes et l’élimination de la taxe sur le carbone des consommateurs limiteront les revenus du gouvernement fédéral, ainsi que sa capacité de dépenser. Ces mesures, bien qu’elles visent à atténuer les pressions sur le budget des ménages et des entreprises, vont sûrement restreindre la portée de la politique budgétaire expansionniste sur le court terme.

La contraction du PIB au deuxième trimestre, qui a reculé à un taux annualisé de 1,6 %, est en grande partie attribuable à la forte baisse de 27 % des exportations, la plus forte baisse trimestrielle depuis la pandémie. Cette baisse est probablement le fait de la faiblesse temporaire suivant la hausse de l’activité en anticipation de l’arrivée des tarifs au premier trimestre; elle devrait s’inverser au cours des prochains mois. Les banques centrales avaient prévu cette baisse, laquelle a été accentuée par une diminution de 10,1 % des investissements des entreprises, en particulier dans l’équipement et la machinerie, dans un contexte d’incertitude accrue quant à la politique commerciale. Par ailleurs, les dépenses de consommation ont résisté, soutenues en partie par l’augmentation des dépenses discrétionnaires à la suite de la suppression de la taxe sur le carbone des consommateurs, et ce, malgré la stagnation de la croissance de la population.

Le PIB du Canada a progressé de 0,2 % en juillet, inscrivant un rebond après quatre baisses mensuelles consécutives. Cette progression a été alimentée par la reprise de l’extraction pétrolière et gazière à la suite des perturbations liées aux feux de forêt, ainsi que par les gains dans la construction de bâtiments non résidentiels (+0,4 %) et les constructions de grande envergure (+0,2 %). Cependant, les industries directement touchées par les droits de douane, en particulier celles des produits du fer et de l’acier, ont continué de faire face à des difficultés.

Figure 3 : La croissance devrait rester inférieure à la tendance

Source : Recherche de Vanguard

Comme le montre la figure 3, nous nous attendons à ce que la croissance du PIB demeure inférieure à la tendance. Pour 2025, nous maintenons nos prévisions à 1,25 %, mais les perspectives à court terme demeurent très sensibles à la trajectoire des négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

Le ralentissement de la croissance démographique, qui en est à son sixième trimestre consécutif, combiné à la solide croissance du PIB au quatrième trimestre de 2024 et au premier trimestre de 2025 a temporairement fait monter le PIB par habitant du Canada, comme le montre la figure 5. Or, cette dynamique s’est estompée, le PIB s’étant contracté de 1,6 % au deuxième trimestre de 2025.

Figure 4 : L’économie canadienne par habitant s’est rétrécie au deuxième trimestre de 2025, malgré le ralentissement de la croissance de la population

Source : Statistique Canada

Marchés de l’emploi

 
Les cibles d’immigration révisées du Canada devraient freiner la croissance de la population d’environ 1,4 million de personnes au cours des trois prochaines années, alors que les admissions annuelles de résidents permanents diminueront d’environ 100 000, passant de 465 000 en 2024 à environ 365 000 d’ici 2027. De janvier à juin 2025, le pays a accueilli 125 903 travailleurs étrangers de moins que pour la même période en 2024. La part des résidents non permanents a également diminué, de 7,6 % à 7,3 %, ce qui a contribué à la plus faible croissance de la population depuis 1946, exception faite de la période de la pandémie.

Malgré ce ralentissement démographique, le marché de l’emploi n’a pas surchauffé, en raison principalement des effets modérateurs des droits de douane sectoriels américains sur les biens canadiens. L’incertitude entourant la politique a incité de nombreux employeurs à interrompre les embauches, mais les grandes vagues de mises à pied généralisées ne se sont pas encore concrétisées. Le taux de chômage a augmenté à 7,1 %, son plus haut niveau depuis mai 2016, excluant la période de la pandémie. La recherche d’emploi dure plus longtemps, ce qui contribue en partie à cette augmentation, la part des travailleurs au chômage pendant 27 semaines ou plus ayant atteint son plus haut niveau depuis 1998, mis à part la période de la pandémie.

La croissance des salaires, mesurée par le salaire horaire moyen, a ralenti à 3,2 % en août, en baisse de 10 points de base par rapport à juillet. Le Canada a perdu 107 000 emplois en juillet et en août, les pertes étant réparties également entre les postes à temps partiel et à temps plein. La participation de la population active a également diminué au cours de ces deux mois, passant de 65,4 % à 65,1 %, soit le taux le plus faible depuis la pandémie, ce qui témoigne de l’essoufflement généralisé des conditions du marché de l’emploi.

 

Figure 5 : La croissance des salaires réels décline par rapport à 2024

Source : Statistique Canada

En août, les pertes d’emplois ont été concentrées dans les secteurs liés aux échanges commerciaux, comme le transport, l’entreposage et la fabrication, mais les services professionnels et l’éducation ont également enregistré des baisses notables. En revanche, les pertes de juillet ont été principalement dans les secteurs de la culture, des loisirs et de la construction.

Le taux de chômage chez les jeunes demeure élevé, à 14,6 %, un taux que l’on voit habituellement en situation de récession. Cette faiblesse est attribuable à une combinaison de facteurs, dont la hausse des salaires minimums, l’incertitude accrue, l’augmentation de l’offre de travailleurs étrangers peu qualifiés et, bien que dans une moindre mesure, l’automatisation qui réduit la demande pour des postes de premier échelon.

Figure 6 : Le chômage est en hausse – les jeunes sont les plus durement touchés 

Figure 6 : Le chômage est en hausse – les jeunes sont les plus durement touchés

Source : Statistique Canada

 

1 StatistiqueCanada Q1, 2025

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Date de publication : Octobre 2025

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