Skip to Content

Comme le phénix, le portefeuille 60/40 prendra de nouveau son essor

 


Commentaire de Joseph H. Davis, Ph. D., Économiste en chef, Amériques, et chef de la construction de portefeuilles

De temps à autre, des experts sonnent le glas du portefeuille 60 % d’actions/40 % d’obligations. Leurs voix se sont faites plus bruyantes ces derniers temps, sur fond de chutes des cours des actions aussi bien que des obligations. Or, nous sommes déjà passés par là. Historiquement, les portefeuilles équilibrés sont en mesure de prouver que les rabat-joie ont tort, une fois de plus.

À l’approche du milieu de 2022, les marchés, l’économie et l’actualité géopolitique semblent tous se porter mal. L’inflation atteint des sommets en 40 ans, la Réserve fédérale fait brusquement marche arrière dans sa politique monétaire, la pandémie n’a pas dit son dernier mot et les difficultés dans les chaînes d’approvisionnement sont exacerbées par les confinements provoqués par la COVID-19 en Chine et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui fait resurgir le spectre d’une guerre avec une intensité que le bloc de l’Ouest n’avait pas connue depuis des décennies.

Sans surprise, cette avalanche de facteurs défavorables aux marchés a fait dégringoler simultanément les cours des actions et des obligations, rendant inopérante la diversification type des risques dans un portefeuille équilibré. 

 

Mise en contexte historique de la diversification des actions et des obligations

Il n’est pas inhabituel que les actions et les obligations enregistrent simultanément des baisses de courte durée, comme l’illustre le diagramme ci-dessous. Leurs mouvements mensuels depuis le début de 1976 montrent que les rendements nominaux totaux tant des actions que des obligations de qualité investissement américaines ont été négatifs près de 15 % du temps. Cela correspond en moyenne à un mois de baisses simultanées tous les sept mois environ.

Sur un horizon plus étendu, toutefois, les baisses simultanées ont été moins fréquentes. Au cours des 46 dernières années, les investisseurs n’ont jamais subi pendant trois ans des pertes dans ces deux catégories d’actif.

 

Historiquement, la diversification actions-obligations se rétablit en quelques moisSource : Vanguard.
Les données rendent compte de rendements totaux au cours de périodes mobiles pour les périodes indiquées et sont fondées sur les rendements mensuels totaux sous-jacents enregistrés entre février 1976 et avril 2022. L’indice S&P 500 et le Bloomberg US Aggregate Bond Index ont servi de substituts aux actions et aux obligations.
Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Le rendement d’un indice ne correspond pas à celui d’un placement précis dans la mesure où il est impossible d’investir directement dans un indice.

Comme le diagramme l’illustre, les reculs des portefeuilles composés à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations ont été plus fréquents que les baisses simultanées des cours des actions et des obligations. Cela tient à la volatilité nettement plus grande des actions et à leur pondération plus forte dans la répartition de l’actif. Les rendements totaux sur un mois ont été négatifs le tiers du temps au cours des 46 dernières années. Les rendements sur un an de ces portefeuilles ont été négatifs 14 % du temps environ, soit une fois tous les sept ans environ, en moyenne

Nous devons cependant nous rappeler la raison d’être des portefeuilles équilibrés classiques.

 

Les chiffres derrière les portefeuilles 60/40 

Dans les conditions de marché difficiles que nous connaissons aujourd’hui, les formules accrocheuses comme « la mort de la répartition 60/40 » sont faciles à retenir, se passent d’explications compliquées et peuvent même donner l’impression d’avoir un fond de vérité. Or, de telles déclarations occultent des faits élémentaires à propos des placements, mettent l’accent sur le rendement à court terme et peuvent dangereusement dissuader les investisseurs de s’en tenir à leurs objectifs à long terme.

Gardons ceci à l’esprit :

  • L’objectif d’un portefeuille 60/40 consiste à obtenir des rendements annualisés à long terme d’environ 7 %. Cet objectif est censé être atteint au fil du temps et en moyenne, et non chaque année sans faute. Le rendement annualisé d’un portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations américaines pendant la période comprise entre le 1er janvier 1926 et le 31 décembre 2021 s’est établi à 8,8 %.* Pour l’avenir, le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) produit des projections selon lesquelles le rendement moyen à long terme avoisinera 7 % dans le cas du portefeuille 60/40. Compte tenu de la volatilité des marchés, les rendements des portefeuilles diversifiés resteront toujours inégaux et comporteront des périodes de résultats plus ou moins élevés – voire, soyons francs, négatifs. REMARQUE IMPORTANTE : Les projections et les autres données générées par le VCMM en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. La distribution du rendement calculé par le VCMM est tirée de 10 000 simulations effectuées pour chaque catégorie d’actif modélisée. Les simulations sont présentées en date du 30 avril 2022. Les résultats tirés du modèle peuvent varier à chaque utilisation et dans le temps. Pour en savoir plus, veuillez consulter la section des Remarques.
  • Il est encore possible que le rendement attendu moyen soit atteint si des épisodes de rendements négatifs (comme c’est le cas cette année) succèdent à des épisodes de rendements élevés. Au cours des trois dernières années (soit de 2019 à 2021), les portefeuilles diversifiés 60/40 ont inscrit un rendement annualisé de 14,3 % de sorte que des pertes pouvant atteindre 12 % pour toute l’année 2022 ne feraient que ramener le rendement annualisé sur quatre ans à 7 %, ce qui correspond aux normes historiques*.
  • Par contre, le calcul des rendements moyens donne à penser que les périodes de rendements négatifs doivent être suivies d’années de rendements supérieurs à la moyenne. En effet, compte tenu de la correction douloureuse qui a eu lieu depuis le début de l’année, les perspectives de rendement des portefeuilles 60/40 se sont améliorées plutôt que détériorées. Portées par les évaluations à la baisse des actions, les projections de rendement des actions américaines sur 10 ans du VCMM ont été relevées de 1,3 point de pourcentage depuis la fin de 2021. Vu l’augmentation des taux d’intérêt, les projections de rendement des obligations américaines sur 10 ans du VCMM ont gagné 1,6 point de pourcentage comparativement à la fin de 2021. Dans l’ensemble, les perspectives de rendements moyens annualisés sur 10 ans pour les portefeuilles 60/40 sont maintenant supérieures de 1,3 point de pourcentage à leurs niveaux d’avant la correction du marché.
  • Il est extrêmement difficile pour les investisseurs professionnels de synchroniser les marchés et cette pratique est vouée à l’échec dans une stratégie de portefeuille. Les marchés parviennent avec une remarquable efficacité à intégrer les nouvelles inattendues et les chocs comme l’invasion de l’Ukraine ou encore la réaction accélérée et synchronisée des banques centrales à l’inflation mondiale. La quête de rendements et les réactions aux grands titres sont invariablement inefficaces en tant que stratégie de synchronisation puisque cela revient à acheter à des cours élevés et à vendre à de faibles cours. Loin de délaisser les portefeuilles équilibrés, les investisseurs auraient intérêt à conserver leurs programmes de placement et à les étoffer d’une manière rigoureuse au fil du temps. 

 

Le secret de la réussite, ce n’est pas la composition 60/40; ce sont l’équilibre et la rigueur 

Je me suis concentré dans cet article sur le portefeuille 60/40 parce que c’est un étalon. Selon nous, la répartition 60/40 est un repère judicieux pour une stratégie de placement conçue dans une optique de croissance modéré.

Bien qu’il fasse autorité et soit utile en tant que point de repère, le portefeuille 60/40 n’est pas miraculeux. De plus, les propos annonciateurs de son déclin ne font, à bien y penser, que nous détourner de la tâche qui consiste à faire fructifier les placements à long terme.

L’enjeu plus vaste et plus important est celui de l’efficacité d’un portefeuille diversifié, présentant un bon équilibre entre les catégories d’actif et tenant compte de la tolérance au risque et de l’horizon de placement des investisseurs. Vue sous cet angle, la répartition 60/40 est en quelque sorte un raccourci pour la répartition stratégique de l’actif des investisseurs, quelle que soit la composition cible.

Pour des investisseurs dont l’horizon de placement est plus lointain, une bonne répartition stratégique de l’actif peut être plus audacieuse, par exemple 80/20 ou même 90/10. Pour d’autres qui sont plus proches de la retraite ou plus prudents, une répartition de 30/70 sera peut-être appropriée. La question de savoir si des placements de rechange sont adéquats dans un portefeuille dépend de la situation et des préférences des investisseurs.

Quelle que soit la composition de l’actif cible et quel que soit le contenu d’un portefeuille, investir avec succès à long terme exige une vision et une discipline à long terme. Les épisodes tels que le début de 2022 – et certains marchés baissiers d’une durée beaucoup plus longue – mettent à l’épreuve la patience des investisseurs.

Ce n’est pas la première fois – et ce ne sera pas la dernière non plus – que les portefeuilles 60/40 et les marchés en général se heurtent à des difficultés. Nos modèles donnent à penser que l’avenir nous réserve d’autres aléas économiques et que les rendements des marchés resteront décevants. Cependant, le portefeuille 60/40 et ses fluctuations ne sont pas chose du passé. Comme le phénix, cet oiseau immortel de la mythologie grecque qui renaît des cendres de son prédécesseur, le portefeuille équilibré renaîtra des cendres du marché d’aujourd’hui et continuera de récompenser les investisseurs qui auront eu la patience et la rigueur de s’y tenir.

 

 

* Source : Calculs de Vanguard à l’aide de données de Standard & Poor’s, Dow Jones, MSCI, CRSP, Morningstar et Bloomberg. Les rendements des actions américaines sont représentés par l’indice S&P 90 à partir de 1926; l’indice S&P 500 de mars 1957 à 1971; l’indice Dow Jones U.S. Total Stock Market (appelé auparavant Dow Jones Wilshire 5000 Index) de janvier 1972 au 22 avril 2005; l’indice MSCI US Broad Market jusqu’au 2 juin 2013; enfin, le CRSP US Total Market Index par la suite. Les rendements des obligations américaines sont représentés par la base de données Dimson-Marsh-Staunton de Morningstar, Inc. à partir de 1926; le Bloomberg U.S. Aggregate Bond Index de janvier 1976 au 31 décembre 2009; enfin, le Bloomberg U.S. Aggregate Float Adjusted Index par la suite.

Remarques :
Tout placement est assorti de risques, y compris celui d’une perte de capital. Nous souhaitons rappeler que les fluctuations des marchés de capitaux ainsi que d’autres facteurs peuvent entraîner une baisse de la valeur de votre compte. Rien ne garantit qu’une répartition de l’actif ou une composition de fonds en particulier vous permettra d’atteindre vos objectifs de placement ou d’obtenir un niveau de revenu donné. La diversification n’est pas une garantie de profit et ne protège pas contre les pertes. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs.

Les placements dans des obligations sont exposés au risque de taux d’intérêt, au risque de crédit et au risque lié à l’inflation.

REMARQUE IMPORTANTE : Les projections et les autres données générées par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. Les résultats du VCMM varieront à chaque utilisation et au fil du temps.

Les projections du VCMM sont basées sur une analyse statistique de données chronologiques. Les rendements futurs pourraient différer des tendances historiques saisies dans le VCMM. Qui plus est, le VCMM est susceptible de sous-estimer des scénarios défavorables extrêmes qui ne sont pas survenus dans le passé et sur lesquels le modèle est basé.

Le Vanguard Capital Markets ModelMD est un outil de simulation financière exclusif qui a été conçu et est mis à jour par l’Investment Strategy Group de Vanguard [les équipes Primary Investment Research and Advice de Vanguard]. Le modèle effectue des prévisions de distributions des rendements futurs d’une vaste gamme de catégories d’actif. Ces catégories comprennent les marchés boursiers américains et internationaux, ceux des obligations du Trésor américain et des titres à revenu fixe de sociétés comportant diverses échéances, les marchés des titres à revenu fixe internationaux, les marchés monétaires américains, les produits de base et certaines stratégies de placement non traditionnelles. Le VCMM est fondé sur l’opinion théorique et empirique voulant que le rendement de diverses catégories d’actif reflète le revenu que les investisseurs exigent pour courir divers types de risque systématique (bêta). À la base, le VCMM repose sur des estimations du lien statistique dynamique entre les facteurs de risque et le rendement des actifs, estimations qui sont calculées en fonction d’analyses statistiques basées sur des données financières et économiques mensuelles remontant à 1960. En ayant recours à un système d’équations estimatives, le modèle applique une technique de simulation de Monte-Carlo pour projeter des liens estimatifs entre les facteurs de risque et les catégories d’actif ainsi que le caractère incertain et aléatoire au fil du temps. Le modèle produit un grand nombre de résultats simulés pour chaque catégorie d’actif, et ce, sur plusieurs périodes. On obtient les projections en calculant les mesures de tendance centrale issues de ces simulations. Les résultats produits par le modèle varieront à chaque utilisation et au fil du temps.

Date de publication : juillet 2022

Tout placement est assujetti à des risques, y compris celui de ne pas récupérer l’argent que vous avez investi.

La diversification n’est pas une garantie de profit et ne protège pas contre les pertes.

Les placements dans des obligations sont exposés au risque de taux d’intérêt, au risque de crédit et au risque lié à l’inflation.

La garantie, par le gouvernement américain, des titres du Trésor et des titres émis par des organismes d’État s’applique seulement aux titres sous-jacents et n’empêche pas les cours de fluctuer. Contrairement aux actions et aux obligations, le remboursement de capital et d’intérêts des titres du Trésor est garanti.

Les renseignements aux présentes peuvent être modifiés sans préavis, et pourraient ne pas nécessairement représenter l’avis de Placements Vanguard Canada Inc.

Certains énoncés inclus dans ce document peuvent être considérés comme étant des « informations prospectives », qui peuvent être importantes et comporter des risques, des incertitudes ou d’autres hypothèses. Il n’y a aucune garantie que les résultats réels ne seront pas considérablement différents de ceux présentés ou sous-entendus dans ces énoncés. Ils reposent sur des facteurs qui comprennent, entre autres, les conditions des marchés des capitaux du monde entier en général, les taux d’intérêt et de change, les facteurs politiques et économiques, la concurrence, les changements d’ordre juridique ou réglementaire et les catastrophes. Toute prévision, projection ou estimation contenue dans ce document devrait être interprétée comme étant de l’information d’ordre général concernant le marché ou les placements, et nous ne déclarons aucunement qu’un investisseur pourrait dégager des rendements similaires à ceux indiqués aux présentes.

Bien que les renseignements aux présentes aient été tirés de sources exclusives et non exclusives considérées comme fiables, The Vanguard Group, Inc., ses filiales ou sociétés affiliées ou toute autre personne (collectivement appelées « The Vanguard Group ») ne font aucune déclaration ni ne fournissent aucune garantie, explicite ou implicite, quant à leur exactitude, à leur intégralité, à leur fiabilité ou à leur caractère opportun. The Vanguard Group n’assume aucune responsabilité à l’égard des erreurs ou des omissions contenues dans le présent document ni à l’égard de toute perte découlant de l’utilisation des renseignements contenus dans ce document ou du fait de s’y être fié.

Le présent document ne constitue pas une recommandation, une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente de titres, y compris de titres d’un fonds de placement ou de tout autre instrument financier. Les renseignements contenus dans le présent document ne se veulent pas des conseils de placement et ne sont pas personnalisés en fonction des besoins ou de la situation d’un investisseur; ils ne constituent pas non plus des conseils d’affaires ou de nature financière, fiscale juridique, réglementaire, comptable ou autre.

Les renseignements aux présentes pourraient ne pas s’appliquer au contexte particulier des marchés des capitaux canadiens et pourraient inclure des données et des analyses propres à des marchés et à des produits non canadiens.

Les renseignements contenus dans le présent document sont fournis à titre informatif seulement et ne doivent pas être à l’origine d’une recommandation de placement. Il est fortement recommandé aux investisseurs de consulter un conseiller financier ou fiscal ou un autre conseiller professionnel pour obtenir de l’information qui s’applique à leur situation particulière.

Dans ce document, toutes les références à « Vanguard » sont utilisées à des fins de commodité seulement. Elles pourraient faire référence, le cas échéant, à The Vanguard Group, Inc. et pourraient inclure ses filiales et ses sociétés affiliées, y compris Placements Vanguard Canada Inc.

Les fonds de placement peuvent donner lieu à des commissions de courtage, à des frais de gestion ou à d’autres frais. Les objectifs de placement, les risques, les frais et les commissions, ainsi que d’autres informations importantes figurent au prospectus; veuillez le lire avant d’investir. Les fonds de placement ne sont pas garantis, leur valeur change fréquemment, et leur rendement passé peut ne pas se reproduire à l’avenir. Les fonds Vanguard sont gérés par Placements Vanguard Canada Inc. et sont offerts au Canada par l’intermédiaire de courtiers inscrits.

Ce document est fourni à des fins informatives seulement. On ne devrait pas se fier aux renseignements contenus dans ce document, ceux-ci ne constituant pas des conseils de placement, fiscaux ou basés sur des recherches. Ce document ne constitue d’aucune façon une recommandation, explicite ou implicite, une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente de titres ou en vue d’adopter une stratégie de placement ou de portefeuille précise. Les opinions et perspectives exprimées dans ce document ne prennent pas en considération les objectifs de placement, les besoins, les restrictions, ni les circonstances propres à un investisseur particulier. Par conséquent, elles ne devraient pas servir de base à toute recommandation de placement précise. Il est fortement recommandé aux investisseurs de consulter un conseiller financier ou fiscal pour obtenir de l’information qui s’applique à leur situation particulière.

Tous les fonds de placement, y compris ceux qui tentent de reproduire le rendement d’un indice, sont assujettis à des risques, dont la possibilité de perdre le capital investi. La diversification ne garantit pas un profit et ne protège pas contre les pertes en cas de repli du marché. Même si les FNB Vanguard sont conçus pour être aussi diversifiés que les indices qu’ils tentent de reproduire et qu’ils peuvent procurer une diversification supérieure à celle qu’un investisseur individuel peut obtenir à lui seul, un FNB donné n’est pas nécessairement un placement diversifié.

À moins d’indications contraires, toutes les valeurs monétaires sont exprimées en dollars canadiens.