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Voici cinq raisons expliquant le retour des obligations en ce début de 2023 mouvementé

Commentaire de Bilal Hasanjee, CFA®, MBA, M. Sc. Finance | stratège principal en placements, Placements Vanguard Canada

Résumé

  • Les cours obligataires fluctuent, mais le rendement total des obligations est principalement attribuable aux coupons et à leur réinvestissement (c.-à-d., l’effet de capitalisation), plutôt qu’aux cours seulement.
  • L’augmentation des taux d’intérêt se traduit par des coupons ou des taux de rendement initiaux plus élevés, et ces facteurs sont plus importants que le prix. En conservant ses placements en obligations plutôt qu’en liquidités, l’investisseur peut profiter à la fois de taux plus élevés et de l’effet de capitalisation.
  • La hausse des taux a considérablement amélioré le rendement à long terme médian prévu des obligations.
  • Traditionnellement, les obligations de grande qualité ont servi de contrepoids dans un portefeuille multiactifs lors d’importants replis boursiers, comme la grande crise financière de 2008 et, plus récemment, durant les ventes massives liées à la COVID-19 en 2020.
  • Il existe une corrélation positive entre les obligations et les actions, mais nos recherches montrent qu’elle n’est pas durable.

Au cours de la dernière année, et depuis que la Banque du Canada, la Réserve fédérale américaine et d’autres grandes banques centrales ont commencé à relever leur taux directeur pour lutter contre l’inflation, les investisseurs obligataires ont subi de lourdes pertes. Les investisseurs obligataires devraient cependant se rappeler le rôle fondamental des obligations dans un portefeuille multiactifs (soit composé d’actions et d’obligations), c’est-à-dire d’offrir une protection contre la volatilité accrue des marchés boursiers. Cela dit, la récente corrélation positive observée entre les deux catégories d’actif a mené les investisseurs à se questionner sur l’utilité des obligations dans un portefeuille. Dans cet article, nous examinerons deux arguments : 1) les raisons pour lesquelles la hausse des taux d’intérêt contribuera à l’augmentation des rendements pour les investisseurs obligataires; et 2) les raisons pour lesquelles nous croyons que la corrélation positive entre les actions et les obligations en 2022 est un événement unique et non une indication d’une tendance générale.

 

No 1 Les coupons et le réinvestissement représentent une part importante du rendement total des obligations – l’accent est mis sur le revenu et non seulement sur le cours d’une obligation

 

Les obligations sont uniques en ce sens que leur rendement est composé de deux éléments : le rendement des cours et celui des coupons ou de revenu. Le rendement de revenu comprend les intérêts composés sur les versements de coupons d’une obligation.

Les investisseurs à long terme devraient envisager la combinaison de ces deux composantes plutôt que de se concentrer uniquement sur les rendements des cours obligataires. Lorsque les taux d’intérêt fluctuent, ces deux éléments ont tendance à évoluer dans des directions opposées. Par conséquent, même si la hausse des taux peut avoir une incidence négative sur les cours des obligations à court terme, les investisseurs à long terme profiteront du réinvestissement et de la capitalisation à des taux plus élevés dans l’avenir. La figure 1 montre que le rendement de revenu, plutôt que le rendement des cours, est le principal facteur de rendement des placements obligataires à long terme pour les obligations canadiennes, américaines et mondiales.

Figure 1 : Cours et rendement total des obligations agrégées canadiennes, américaines et mondiales

Les marchés boursiers et obligataires baissiers sont différents

Au fil du temps, l’incidence du rendement des cours sur le rendement total diminue pour les investisseurs obligataires, tandis que pour les investisseurs boursiers, le rendement des cours pourrait s’avérer beaucoup plus important. Cette situation est illustrée par la « décennie perdue » entre janvier 2000 et décembre 2009, au cours de laquelle les rendements négatifs des cours causés par les marchés baissiers ont eu une incidence importante sur le rendement total de l’indice S&P 500, dont le rendement total annualisé a atteint -0,9 %, réinvestissement des dividendes compris.

Le marché obligataire baissier des années 1970, même s’il a été difficile en raison de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt nominaux, offre cependant une perspective distincte dans le contexte de placement actuel. Les investisseurs qui ont réinvesti leurs rendements de revenu et attendu patiemment l’effet de la capitalisation ont presque doublé leur capital en valeur nominale de 1976 à 1983. À long terme, les rendements totaux des obligations sont principalement influencés par le réinvestissement des revenus d’intérêts et la capitalisation plutôt que par les rendements des cours. Les investisseurs doivent regarder au-delà des pertes immédiates reflétées dans le relevé trimestriel de leurs portefeuilles d’obligations et se concentrer sur les avantages potentiels à long terme de la hausse des taux d’intérêt.

Figure 2 : Les coupons et la capitalisation (réinvestissement) représentent la plus grande partie des rendements totaux des obligations 

Placements obligataires à la fin des années 1970 et au début des années 1980

Les obligations sont actuellement plus intéressantes que les liquidités 

Le pouvoir de la capitalisation augmente au cours des périodes de taux d’intérêt élevés. En conservant leurs placements en obligations, les investisseurs profitent à la fois de rendements plus élevés et de l’effet de leur réinvestissement ou de la capitalisation. De nombreux conseillers ont privilégié les liquidités et les obligations très liquides au cours des dernières années, craignant l’incidence potentielle d’une hausse des taux. La stratégie a brièvement donné de bons résultats, car les liquidités et les titres de très courte durée sont beaucoup moins sensibles aux hausses de taux d’intérêt. Mais continuer à surpondérer les liquidités pourrait s’avérer un autre exemple d’une stratégie qui a fonctionné dans le passé, mais qui pourrait ne pas aussi bien fonctionner à l’avenir. Évaluez les avantages et les désavantages de maximiser le rendement aujourd’hui en surpondérant les liquidités ou les obligations à très court terme, alors que la courbe des taux est inversée, par rapport à vous déplacer sur la courbe des taux pour profiter des taux les plus élevés depuis la crise financière mondiale et à mieux protéger votre portefeuille contre la faiblesse des actions.

 

No 2 Des coupons plus élevés signifient une durée plus courte ou une sensibilité moindre aux taux d’intérêt

Lorsque nous examinons la durée d’une obligation, nous tenons compte de la sensibilité de son cours aux fluctuations des taux d’intérêt. Ainsi, plus la durée d’une obligation est courte, moins son cours est sensible aux fluctuations des taux d’intérêt, et vice versa. Comparativement aux obligations assorties de coupons plus faibles et dont l’échéance est semblable, les obligations dotées de coupons plus élevés sont de plus courte durée, car elles reçoivent proportionnellement plus de versements d’intérêts ou de flux de trésorerie jusqu’à l’échéance. Autrement dit, des taux plus élevés offrent une plus grande marge de manœuvre pour absorber le choc des fluctuations des taux d’intérêt sans faire subir aux investisseurs d’importantes pertes.

Par conséquent, les taux de départ font une différence. 

Les taux de départ comptent 

Le taux initial d’une obligation détermine le rendement d’un placement obligataire. Par exemple, les bons du Trésor à court terme sont vulnérables aux fluctuations des taux d’intérêt, et leurs rendements totaux sont particulièrement touchés par les changements apportés à la politique monétaire des banques centrales. En raison des rajustements apportés à la politique monétaire de la Réserve fédérale, les taux d’intérêt à court terme des bons du Trésor ont augmenté, ce qui a entraîné une augmentation de la moyenne pondérée du rendement à l’échéance des fonds qui investissent dans ces titres. Cette hausse fournit une base plus solide pour résister à tout nouveau choc des taux, car les taux de départ sont maintenant beaucoup plus élevés. Même si les taux devaient augmenter de 200 points de base de plus par rapport au niveau actuel, les investisseurs récupéreraient le capital perdu au cours de l’année suivante et profiteraient des taux plus élevés, et cette hausse augmenterait la valeur à long terme de leurs portefeuilles d’obligations, comme le montre la figure 3.

Par conséquent, nous pouvons conclure que le temps qu’il faut pour récupérer le capital à la suite d’une augmentation des taux d’intérêt est déterminé par le taux de départ. Le seuil de rentabilité sera plus long à atteindre pour une hausse de taux de 200 pb par rapport à un taux de départ de 75 pb que pour une augmentation de 200 pb par rapport à un taux initial de 450 pb. De plus, un investisseur dont l’horizon de placement est plus long que la durée du fonds de bons du Trésor devrait voir d’un meilleur œil les hausses par rapport à une stagnation.

En fin de compte, à mesure que les taux et les rendements augmentent, les obligations deviennent au contraire plus intéressantes.

Figure 3 : La hausse des taux aide les investisseurs obligataires à long terme

 

No 3 Les taux obligataires se sont considérablement améliorés

Les taux obligataires se sont considérablement améliorés pour les obligations agrégées au Canada, aux États-Unis et à l’échelle mondiale au cours de la dernière année. Ils ont atteint des niveaux inédits depuis 2007, comme le montre la figure 4. De plus, l’augmentation des taux obligataires a contribué à l’amélioration marquée des prévisions de rendement des obligations au cours de la dernière année.

Figure 4 : Les taux obligataires se sont nettement améliorés dans l’ensemble

Compte tenu de la hausse des niveaux des rendements nominaux observée sur les marchés développés en raison d’une inflation prévisionnelle et de taux d’intérêt prévisionnels plus élevés, les rendements obligataires se sont sensiblement améliorés depuis la fin de l’année dernière et nous pensons qu’ils continueront de le faire au cours des 10 prochaines années, comme on peut le voir à la figure 5. À la fin du mois de décembre 2022, nous avions prévu que le rendement médian sur 10 ans des obligations canadiennes se situerait dans une fourchette de 3,4 % à 4,4 %, en hausse annuelle d’environ 2 % par rapport à notre prévision de la fin de 2021. De même, pour les obligations mondiales agrégées (hors Canada, couvertes), nous prévoyons maintenant des rendements médians sur 10 ans de 3,2 % à 4,2 %, soit une amélioration de plus de 2 % par année par rapport à l’année précédente.

 

No 4 Les obligations servent de contrepoids dans un portefeuille multiactifs

Les obligations servent habituellement de contrepoids dans les portefeuilles multiactifs en offrant une couverture contre les replis des marchés.

Le graphique de gauche de la figure 6 montre que, même dans le pire décile des rendements boursiers américains, les actions des marchés émergents (-8,7 %) et les actions mondiales hors États-Unis (-7,8 %) ont inscrit des rendements inférieurs à ceux de leurs homologues américaines (-7,2 %). Cela montre que la diversification à l’échelle mondiale d’un portefeuille d’actions pourrait ne pas être suffisante pour offrir une protection contre une sous-performance des actions américaines en raison de la corrélation entre les marchés des actions mondiales. Si un investisseur cherche une meilleure protection contre le risque de baisse du marché des actions américaines, un portefeuille bien diversifié composé d’actions et d’obligations semble être la solution. En fait, durant les périodes de tensions sur les marchés des actions, les titres à revenu fixe de grande qualité ont servi de contrepoids, atténuant les pertes de la composante en actions du portefeuille. De plus, le graphique de droite montre que, même dans un contexte de faibles taux, les obligations de grande qualité offrent une meilleure protection contre les baisses dans un portefeuille composé d’actions et d’obligations.

Figure 6 : Les obligations offrent une certaine stabilité durant les replis boursiers, peu importe les taux d’intérêt

 

No 5 La corrélation positive entre les actions et les obligations n’est pas durable

Les rendements des actions et des obligations ont souvent évolué dans la même direction et ont même parfois affiché une corrélation positive. Cependant, comme pour tout rendement de placement, il y a une limite aux conclusions que vous pouvez tirer en examinant uniquement de courtes périodes. Comme le montre la figure 7, pendant la plus grande partie des années 1990, les corrélations entre les actions et les obligations ont été largement positives et ont passé en territoire positif à maintes reprises depuis. Les corrélations à long terme sont cependant demeurées négatives depuis l’année 2000 environ, et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive. 

Figure 7 : Les corrélations entre les actions et les obligations ont tendance à être négatives à long terme

 

De plus, nos recherches, fondées sur des données allant de 1976 à 2022, montrent que les périodes au cours desquelles les actions et les obligations ont enregistré des rendements négatifs deviennent plus courtes à mesure que la période d’observation se prolonge. La figure 7 montre que les actions et les obligations ont enregistré des rendements négatifs au cours du même mois 15,3 % du temps, au cours de la même période de trois mois 9,3 % du temps, et au cours de la même période de six mois, 4,8 % du temps. Ces deux catégories d’actif ont toutefois enregistré des rendements totaux négatifs sur des périodes d’un an seulement 1,8 % du temps. Depuis 1976, les investisseurs n’ont jamais connu de période de trois ou de cinq ans au cours de laquelle les actions et les obligations ont subi des pertes. 

Conclusion:

Même si le contexte de placement actuel est difficile pour les investisseurs, les perspectives à long terme de Vanguard à l’égard des obligations sont favorables. Nous croyons que les investisseurs devraient se concentrer sur les rendements totaux à long terme des obligations plutôt que sur les cours et laisser la hausse des taux d’intérêt jouer en leur faveur en permettant à la capitalisation de jouer son rôle. Compte tenu des taux historiquement élevés, les liquidités ne sont plus une bonne stratégie, car les investisseurs perdront l’occasion de générer de meilleurs taux composés. Enfin, le rôle des obligations en tant que contrepoids est éprouvé et, compte tenu de la volatilité actuelle des marchés, de l’incertitude entourant la politique monétaire et de l’inversion de la courbe des taux, qui prédit une récession imminente et, par conséquent, une baisse des taux d’intérêt, le fait de pondérer fortement les obligations, en fonction de son profil risque-rendement, peut être une bonne stratégie pour les investisseurs avertis.

 

Date de publication : mars 2023

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