Regard sur le passé et sur l’avenir du portefeuille 60/40
Le portefeuille 60/40 traditionnel a été durement éprouvé en 2022. Toutefois, ses antécédents à long terme sont impressionnants et, compte tenu des valorisations actuelles, les rendements prévus pour la prochaine décennie se sont améliorés.
Le portefeuille 60/40 a connu une décennie exceptionnelle, même en tenant compte des résultats de 2022
Le portefeuille traditionnel composé à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations a reculé d’environ 16 % en 2022. Cette période pénible pour les investisseurs en quête d’équilibre a remis en question la viabilité de la stratégie. Mais lorsqu’on prend du recul, les choses apparaissent sous un jour meilleur : pour la période de dix ans terminée en 2022, le rendement annualisé d’un portefeuille 60/40 diversifié à l’échelle mondiale s’établit à 6,1 %. 1
« La dernière décennie a été très fructueuse pour le portefeuille 60/40, a déclaré Todd Schlanger, stratège principal en placements à Vanguard. Au cours des neuf années qui ont précédé 2022, un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale a enregistré un excellent rendement annualisé de 8,9 %, et ce, malgré la faiblesse des taux d’intérêt. Et selon nos projections, il était bien parti pour se classer dans le 92e centile. Même en tenant compte des résultats de 2022, le rendement sur dix ans a surpassé les attentes en atteignant le 63e centile. » 2
Les valorisations ont chuté en 2022, améliorant les rendements attendus à long terme
Selon M. Schlanger, il est également utile de prendre en considération l’incidence que les pertes subies par les investisseurs en 2022 pourraient exercer durant la prochaine décennie : « Bien que l’année 2022 ait été pénible pour les investisseurs, les valorisations des catégories d’actif sont maintenant plus basses et la plupart se situent à leur juste valeur. Les actions américaines font exception : leurs cours sont actuellement plus raisonnables, mais dépassent encore nos estimations de la fourchette de la juste valeur.
Le premier graphique présente les valorisations des grandes catégories d’actif déterminées par Vanguard à la fin de 2022 par rapport à celles calculées fin 2021.
Les valorisations ont reculé en 2022
Remarques : La mesure de valorisation des actions américaines correspond au centile actuel du ratio cours/bénéfice corrigé en fonction du cycle (CAPE) par rapport à la juste valeur du ratio CAPE pour le S&P Composite Index, de 1940 à 1957, et le S&P 500, de 1957 au 31 décembre 2022. La mesure utilisée pour les actions autres qu’américaines est une mesure mixte composée à 70 % des indices MSCI des marchés développés et à 30 % des indices MSCI des marchés émergents. Les mesures de valorisation des actions des marchés développés correspondent au centile actuel du ratio CAPE par rapport à la juste valeur du ratio CAPE. La mesure de valorisation des marchés développés hors États-Unis est la moyenne pondérée en fonction des marchés du centile de valorisation de chaque région (Australie, Royaume-Uni, zone euro, Japon et Canada). La mesure utilisée pour les marchés émergents est le classement en centile selon notre modèle de la juste valeur par rapport au marché. Les valorisations des obligations américaines correspondent à la moyenne pondérée des centiles de valorisations des obligations à moyen terme et des obligations du Trésor américain, selon les indices Bloomberg. La mesure de valorisation des obligations autres qu’américaines est la moyenne pondérée en fonction des marchés du centile de valorisation de chaque région (Australie, Royaume-Uni, zone euro, Japon et Canada).
Sources : Calculs de Vanguard fondés sur les données du site Web de Robert Shiller (aida.wss.yale.edu/~shiller/data.htm), Bureau of Labor Statistics des États-Unis, Réserve fédérale américaine et Refinitiv, au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021.
Compte tenu de ces valorisations plus favorables, les modèles de Vanguard montrent que les perspectives de rendement et le pire scénario de risque pour le portefeuille 60/40 se sont nettement améliorés », a déclaré Ziqi Tan, stratège en placements à Vanguard.
Le graphique suivant illustre la fourchette des prévisions établies à la fin de 2022 par rapport à celles de 2021 pour les rendements annualisés sur dix ans d’un portefeuille mondial 60/40. Les rendements attendus se sont améliorés et le risque de baisse a diminué.
Les perspectives sur dix ans du portefeuille mondial 60/40 se sont améliorées
Remarques : Le graphique illustre la fourchette des prévisions établies fin 2022 par rapport à celles établies fin 2021 pour les rendements annualisés sur dix ans d’un portefeuille mondial 60/40 hypothétique. Le tableau présente les mesures de risque. Veuillez vous reporter à la note 1 pour connaître les indices et les pondérations utilisés pour le portefeuille.
Source : Projections du Vanguard Capital Markets Model.
IMPORTANT : Les projections et les autres données générées par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. La distribution des rendements calculés par le VCMM provient de 10 000 simulations effectuées pour chaque catégorie d’actif modélisée. Les simulations sont en date du 31 décembre 2021 et du 31 décembre 2022. Les résultats tirés du modèle peuvent varier à chaque utilisation et dans le temps. Pour en savoir plus, veuillez consulter la section des Remarques ci-dessous.
Étant donné qu’il y a beaucoup de bruit à court terme, nous avons tendance à privilégier des prévisions à moyen et à long terme », a indiqué Mme Tan.
M. Schlanger est d’avis qu’un autre facteur joue en faveur d’un meilleur résultat : « Bien que les actions aient tendance à capter l’attention, l’amélioration de nos prévisions est en grande partie attribuable aux titres à revenu fixe, dont les rendements prévus sont plus de deux fois plus élevés qu’au début de 2022. Le portefeuille 60/40 est loin d’être mort et devrait connaître une autre solide décennie. »
1Calculs de Vanguard, d’après les données de Standard & Poor’s, MSCI et Bloomberg. En 2022, le portefeuille 60/40 entièrement composé de titres américains a obtenu un rendement de -16,1 % et le portefeuille 60/40 diversifié à l’échelle mondiale, de -15,7 %. Dans le portefeuille américain, nous avons utilisé l’indice S&P 500 comme indicateur des actions et le Bloomberg U.S. Aggregate Bond Index comme indicateur des obligations. Dans le portefeuille 60/40 diversifié à l’échelle mondiale, nous avons utilisé les indicateurs suivants : pour les actions américaines, une pondération de 36 % du MSCI US Broad Market Index; pour les actions autres qu’américaines, une pondération de 24 % du MSCI All Country World ex USA Index; pour les obligations américaines, une pondération de 28 % du Bloomberg U.S. Aggregate Bond Index; et pour les obligations autres qu’américaines, une pondération de 12 % du Bloomberg Global Aggregate ex-USD Index.
Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Le rendement d’un indice ne correspond pas exactement à celui d’un placement précis dans la mesure où il est impossible d’investir directement dans un indice.
2Selon la fourchette des résultats prévus sur dix ans calculés le 31 décembre 2012 par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM).
Remarques :
Tout placement est assorti de risques, y compris celui d’une perte de capital. Nous souhaitons rappeler que les fluctuations des marchés de capitaux ainsi que d’autres facteurs peuvent entraîner une baisse de la valeur de votre compte. Rien ne garantit qu’une répartition de l’actif ou une composition de fonds en particulier vous permettra d’atteindre vos objectifs de placement ou d’obtenir un niveau de revenu donné. La diversification n’est pas une garantie de profit et ne protège pas contre les pertes. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs.
Les placements dans des obligations sont exposés au risque de taux d’intérêt, au risque de crédit et au risque lié à l’inflation.
Les placements dans des actions et des obligations émises par des sociétés autres qu’américaines sont sujets à des risques, y compris le risque géographique et le risque de change. Ces risques sont particulièrement élevés dans les marchés émergents.
IMPORTANT : Les projections et les autres données générées par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. Les résultats du VCMM varieront à chaque utilisation et dans le temps.
Les projections du VCMM sont basées sur une analyse statistique de données chronologiques. Les rendements futurs pourraient différer des tendances historiques saisies dans le VCMM. Qui plus est, le VCMM est susceptible de sous-estimer des scénarios défavorables extrêmes qui ne sont pas survenus dans le passé et sur lesquels le modèle est basé.
Le Vanguard Capital Markets Model® est un outil de simulation financière exclusif qui a été conçu et est mis à jour par l’Investment Strategy Group de Vanguard [les équipes Primary Investment Research and Advice de Vanguard]. Le modèle effectue des prévisions de distributions des rendements futurs d’une vaste gamme de catégories d’actif. Ces catégories comprennent les marchés boursiers américains et internationaux, ceux des obligations du Trésor américain et des titres à revenu fixe de sociétés comportant diverses échéances, les marchés des titres à revenu fixe internationaux, les marchés monétaires américains, les produits de base et certaines stratégies de placement non traditionnelles. Le VCMM est fondé sur l’opinion théorique et empirique voulant que le rendement de diverses catégories d’actif reflète le revenu que les investisseurs exigent pour courir divers types de risque systématique (bêta). À la base, le VCMM repose sur des estimations du lien statistique dynamique entre les facteurs de risque et le rendement des actifs, estimations qui sont calculées en fonction d’analyses statistiques basées sur des données financières et économiques mensuelles remontant à 1960. En ayant recours à un système d’équations estimatives, le modèle applique une technique de simulation de Monte-Carlo pour projeter des relations estimatives entre les facteurs de risque et les catégories d’actif ainsi que le caractère incertain et aléatoire dans le temps. Le modèle produit un grand nombre de résultats simulés pour chaque catégorie d’actif, et ce, sur plusieurs périodes. On obtient les projections en calculant les mesures de tendance centrale issues de ces simulations. Les résultats produits par le modèle varieront à chaque utilisation et dans le temps.